Le bon Samaritain prend des risques. Il laisse l’aubergiste maître de toutes les dépenses. Il lui dit : « prends ces deux pièces d’argent ; tout ce que tu auras dépensé en plus, je te le rendrai quand je repasserai ». Ce n’est pas prudent ce qu’il fait là. L’aubergiste pourrait en profiter pour offrir au voyageur maltraité le meilleur des services, le plus cher alors qu’une simple tartine suffirait. Pis encore ! L’aubergiste pourrait en profiter pour faire de fausses factures. Comment le bon Samaritain pourrait-il vérifier si le voyageur a reçu la meilleure viande ou un simple bol de rollmops, car, à cette époque, il n’y avait pas de facture, pas de comptabilité. Alors oui ! le bon Samaritain a été bien imprudent.
Quinzième dimanche ordinaire
- Auteur: Philippe Henne
- Date de rédaction: 10/07/22
- Temps liturgique: Temps ordinaire
- Année liturgique : C
- Année: 2021-2022